Si son nom a des sonorités flamandes, c’est en France, dans un petit village du sud-ouest que naît Veks Van Hillik en 1988. Petit, sous l'impulsion de ses frères aînés, il croque la nature qui l'entoure, faune et flore et, l’air de rien, se sensibilise à l’écologie. En grandissant, il développe un style bien à lui, onirique, surréaliste. Il a su s’imprégner et digérer diverses influences de la culture populaire ainsi que des grands maîtres des siècles passés et plus particulièrement les primitifs flamands.
Avec une imagination sans limite, grâce à ses acryliques, ses encres, Veks Van Hillik donne vie à un fabuleux bestiaire de créatures improbables, hybrides, mi-homme, mi-baleine, de poissons pourvus de bras et de jambes, nageant en eaux troubles, et autres monstres ou chimères fantastiques. Avec naïveté ou gravité, ces êtres anthropomorphes nous regardent : leurs grands yeux ouverts semblent nous provoquer, nous renvoyer vers nos mondes intérieurs, et questionner notre nature humaine, nos vanités, nos obscures croyances, nos angoisses. Et de manière espiègle, distiller quelques lueurs d’espoir. Car si la peinture classique et les symboles religieux irriguent son travail, dans un subtil mélange, Veks Van Hillik affirme son goût pour l’irrévérence et l’imagination facétieuse. D’un esthétisme qui pourrait être enfantin, parfois inspiré des contes ou des fables, chaque image amorce une histoire bizarre, où tout est permis, incitant à une réflexion écologique et philosophique ludique, plus complexe qu’il n’y paraît.
Ainsi son œuvre dessine un cabinet de curiosités aquatiques et de merveilles, un catalogue précieux d’hypothèses extravagantes tel un hommage méthodique à l’imaginaire et à l’étrangeté.
Depuis 2010, date de sa première exposition à Toulouse où il vit et travaille, Veks Van Hillik a acquis une renommée internationale : on a pu admirer son travail à la MondoPop Gallery à Rome en 2012 ou, toujours en Italie, au Palazzetto dello Sport à Salerno en 2013, à la GristleTattoo Gallery à Brooklyn (New York), à l’Auguste Clown Gallery de Melbourne (Australie), à la galerie d’art Spacejunk à Bayonne pour “ Darwin Theorem ” en 2016, et “ Les Deux Pieds Dans la Mer ” en 2019, et à la Galerie Glénat à Paris en 2021 pour “ À fleur d’eau ”, au centre d’art Urbain Fluctuart en Avril 2022. Sa dernière exposition personnelle “ La fin des haricots ” s’est déroulée au Cabinet d’Amateur à Paris en octobre 2023.
Infatigable performer, il imprime régulièrement sa marque sur les murs des villes. Connu pour ses fresques monumentales notamment à Grenoble, Veks Van Hillik a investi le mur Oberkampf à Paris en janvier 2021, et a réalisé une performance pour le M.U.R Bastille en Octobre 2023 à Paris.
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